Très bon petit-déjeuner. Il pleut de manière régulière. L'enthousiasme pour quitter hôtel confortable est très mesuré d'autant plus que nous voyons quelques éclairs en montagne et entendons le tonnerre. Nous nous secouons et prenons à 10h00 l'autocar nostalgie pour Gramaialm. Un arrêt à auberge (superbe) , pour se donner courage Michel prend café et moi lait chaud car ma tuyauterie est très douloureuse malgré les médicaments. Nous partons enfin vers 10h50, nous chauffons beaucoup sous habits de pluie et nous enlevons surchemise et bas de pantalon. Puis la pluie s'estompe et nous enlevons habits pluie, la pluie reprend nous remettons.... Le trajet commence par route forestière qui monte lentement puis sentier à la pente plus forte mais sans difficulté et pente régulière. Plus précisément, Le sentier nous mène à travers les terres du « Gramaier Grund » et, par une pente abrupte, aux confins sud de la vallée où se dresse superbement le Lamsenspitze. Le sentier grimpe ensuite brièvement la pente sur la gauche et traverse ensuite quelques coulées d'éboulis. Ensuite il monte en serpentant sur une pente abrupte et partiellement couverte de pierres. La dernière partie de cette étape, un petit "Alexien", nous mène en quelques pas par-delà le col au refuge de Lamsenjochhütte (1 953 mètres) niché sous les parois spectaculaires du Lamsenspitze.
Paysage agréable, le refuge arrive vite, nous arrivons à 13h20...
Refuge confortable. Déjeuner et il faut attendre 16h00 pour savoir si chambre ou dortoir. Le temps n'incite pas à ballade et Michel doit encore ménager son pied qui sera en pleine forme demain.
Nous obtenons chambre à 2 lits. Nous descendons vers 18h00 pour le dîner car le dîner est entre 18h et 20h mais pas de place. Une salle vide mais pas encore ouverte. Nous attendons dans entrée jusqu'à ce que des personnes sortent fumer polluant l'entrée....Donc retour dans la chambre.
Dîner correct. Nous avons pris demi pension, beaucoup trop pour moi: bouillon avec céréales soufflées, goulasch avec pâtes, crème vanille avec galette aux fruits. Je cale sur le goulasch d'autant plus que mon estomac manifeste son mécontentement.